Les condoléances en islam ont été légiférés à travers le Coran et la Sunna. Allah Le Très Haut et Son Messager nous ont transmis tout le savoir nécessaire à notre vie d’ici-bas. Le musulman se doit d’adopter la ligne de conduite dictée par la religion musulmane.
La formulation à prononcer à l’égard de la famille du défunt
Lorsque la famille du défunt annonce la mort de leur proche, les musulmans lui rendent visite afin de lui présenter leurs condoléances. A travers sa Sunna authentique, le Prophète صلى الله عليه وسلمnous a d’ailleurs transmis la formule à prononcer à l’égard des proches du défunt. Le musulman doit notamment dire:
للهِ ما أَخَذ، وَلَهُ ما أَعْـطـى، وَكُـلُّ شَيءٍ عِنْـدَهُ بِأَجَلٍ مُسَـمَّى فَلْتَصْـبِر وَلْتَحْـتَسِب
Cette invocation permet de rappeler à son destinataire que nous appartenons à Allah. Elle évoque également le fait que toute chose dispose d’un terme fixé, elle incite à l’endurance et au fait de placer sa confiance en Allah. Aussi, certains savants ont mentionné le fait qu’il n’y a pas de mal à dire « Qu’Allah augmente ta récompense« , tel que cheikh Al-Albani rahimahoullah.
Le comportement à adopter en période de deuil
Le croyant a le droit de pleurer la mort d’un proche à condition de ne pas s’efforcer de le faire. Le prophète, que la paix et la bénédiction soient sur lui, a d’ailleurs pleuré la mort de son fils. Néanmoins, l’islam nous interdit l’exagération qui consiste à accompagner ces pleurs avec des cris et des lamentations. Dans un hadith, le prophète a notamment rendu illicites trois actes lors de la période de deuil:
- le fait de se frapper les joues
- appeler le mal pour sa propre personne
- déchirer ses vêtements
L’interdiction réside dans le fait que ces actes étaient commis par les polythéistes lors de l’époque antéislamique. Ainsi, malgré le fait que ce hadith ne regroupe que trois actes, tout ceux qui s’apparentent à ce genre de comportement sont prohibés par l’islam. On observe notamment des gens qui s’arrachent les cheveux et autres. Le croyant se doit d’accepter le décret d’Allah et la meilleure chose qu’il puisse faire pour son proche défunt, c’est d’invoquer pour lui le pardon et la miséricorde d’Allah.
La veuve, quant à elle, se doit de respecter un deuil de quatre mois et dix jours comme prescrit dans la sourate Al Baqara. Rappelons que ce délai s’applique à la femme non enceinte. La période de deuil de la femme enceinte s’achève, quant à elle, lors du terme de la grossesse.
Les condoléances en islam s’offrent à tout temps
Les savants de la Oumma ont déclaré qu’il n’y avait pas de jours précis pour ce qui est des condoléances. Celles-ci s’offrent à tout moment, que se soit avant ou après la prière mortuaire. Néanmoins, le croyant musulman se doit de revenir au Coran et la Sunna dans le but se se calquer à la législation.
De nombreuses innovations ont vu le jour en termes de condoléances. Aucun verset ni hadith n’indiquent le fait que la maison du défunt doit rester ouverte afin de regrouper les gens. Le fait de réunir les gens pour cette occasion peut être considérée comme de la lamentation. Et celle-ci fait notamment partie des grands péchés que doit délaisser le serviteur d’Allah.
