Le tapis de prière est un accessoire qui n’échappe pas au quotidien des musulmans. Également appelé sajada, on ne peut s’en défaire, en particulier au moment d’accomplir la salât. El Hamdoulillah, ce produit indispensable est facilement accessible à la vente. Accomplissez cet acte noble en vous entourant des meilleures conditions.
A chacun son tapis de prière
La prière représente certainement l’acte d’adoration le plus méritoire, d’autant que le prophète Muhammad, que la paix et la bénédiction soient sur lui, nous a orientés vers le fait de l’ordonner aux enfants qui ont atteint l’âge de 7 ans.
Le tapis de prière entoure le quotidien de certains parmi nous depuis l’enfance, au point qu’ils se demandent comment prier si on n’a pas de sajada ? Si on s’accorde tous à reconnaître son confort, sachez que prier sur une sajada n’est pas obligatoire. D’ailleurs, on peut trouver dans les différentes boutiques musulmanes des modèles épais qui peuvent nous dissuader de nous en détacher !
Certains sites vont même jusqu’à proposer plusieurs sortes de tapis de prière. Si certains sont destinés aux enfants, d’autres ont pour but de vous accompagner dans vos déplacements. Vous avez même la possibilité de choisir parmi plein de couleurs. Et parce que le confort prime, certains disposent d’un dossier sur lequel on peut appuyer son dos. Pratique durant la prière de joumou’a ou lors d’une assise religieuse !
Le tapis de prière pose question
Si vous voyez en lui un simple accessoire musulman, sachez qu’en réalité, il soulève bien des questions de jurisprudence.
Par exemple, chez les chiites, il est formellement interdit d’effectuer la salât sur un tapis de prière. Si vous avez l’occasion de vous rendre à la Mecque ou à Médine, vous pourrez observer le fait qu’ils prient toujours à même le sol.
Les gens de science ont expliqué qu’on peut observer un lien entre certaines questions de fiqh et la croyance de certaines sectes égarées. En effet, certains groupes disposent de coutumes propres à eux.
Cette raison pousse les savants à toujours réaffirmer qu’en islam, le fait de se revendiquer Sounni ne suffit pas. La foi implique non seulement la croyance, mais aussi la parole et les actes.
Chez les adeptes de la Sounnah, il n’y a aucun mal à prier sur un tapis de prière. Néanmoins, les oulémas nous encouragent à opter pour des modèles minimalistes. Les motifs et autres peuvent distraire l’individu durant sa salât.
Certains comportent également des images de mosquées, voire de la Kaaba. A la question de savoir si cela est autorisé, les savants ont affirmé qu’il faut délaisser tout ce qui peut détourner l’attention et affecter la salât.
Accomplir la salât tel qu’il se doit
Le musulman doit s’acquitter de cette adoration selon les enseignements prodigués par le messager d’Allah. Pour cela, il doit se référer aux livres de fiqh dans lesquels on trouve des preuves tirées du Coran et de la Sounnah. Quand on se revendique musulman, on se doit d’apprendre sa religion.
Le savoir se décline en deux catégories : celui qu’Allah a rendu obligatoire à chaque individu et celui qui ne revêt pas une obligation à tous, mais seulement à une partie. Apprendre la prière fait partie des éléments que chacun doit connaître.
Le messager d’Allah n’a prononcé aucune interdiction quant au fait d’utiliser un tapis de prière. Nul grief contre celui qui s’en sert pour accomplir cet acte aimé par Allah.
